« Avant que la fleur de coquelicot s’ouvre, son calice est dur et bombé comme la coque verte d’une amande. Un jour, la coque éclate en deux morceaux qui tombent sur le sol. Il a suffi, pour la briser, d’une petite boule de mousseline chiffonnée, serrée dur comme un poing. Alors les fines membranes se déplissent, le rose à peine teinté vire au rouge le plus vif qui existe dans la nature. On dirait que la force qui fait éclater le calice, c’est le désir acharné de ce rouge de se rendre visible, d’exister ».
Comme les coquelicots évoqués par John Berger ces jeunes circassiens ont en eux aujourd’hui toute la générosité du rouge vif qui fera éclater leur calice. Joue-moi quelque chose naît comme une exhortation à devenir des joyeux faussaires, à se faire secouer par les mots, à défendre le sérieux des jeux de l'enfance. C’est un défi qui a le parfum d’une douce invitation, un appel festif à valser avec l’imaginaire.
Distribution :
Mise en scène : Laura Pazzola
Interprètes : Claudio Amimba (mât chinois), Yves Artière (trapèze Washington), Lola Cahen (mains à mains), Jérémie Chaberty (sangles aériennes), Camille Chamoulaud (mains à mains), Ambre Delgado (sangles aériennes), Lison Grandmaison (escarpolette), Marco Guillemet (acrodanse), Madeleine Peylet (mains à mains) et Hippolyte Zuber (acro-danse)
Régisseur cirque : Laurent Seingier
Source : Open Agenda
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