Jean-Pierre Mader Trio + Sirine + Nirman - ENSAIT

Un concert exceptionnel donné dans la cour d'honneur de l'Ensait !

Jean Pierre Mader :

Jean Pierre Mader se tourne vers la musique en participant à différentes formations de rock en tant que bassiste et chanteur. Sa rencontre avec Richard Seff ainsi que le besoin de créer sa propre musique l'amène à enregistrer en 1984 ses premières chansons et son premier album en tant qu'auteur compositeur interprète. Ayant envie de se remettre en question et de tenter de nouvelles expériences musicales, Jean Pierre Mader répond favorablement à différentes demandes d'artistes qui souhaitent collaborer avec lui pour la production et les arrangements de leur album.

Sirine :

Sirine est autodidacte en guitare et piano. Elle a déjà un EP de 5 titres et est en préparation d'un autre. C'est une habituée de la scène, elle a fait plusieurs concours, premières parties ( comme celle de Nolwen Leroy le 13 juillet dernier à Marcq En Baroeul ) et autres scènes. Elle est influencée par des groupes comme Arctic Monkeys ou des artistes comme Tim Dup et City And Colour.

Nirman :

Sous la houlette de Da Silva, Nirman n'a pas cherché ici à courir derrière les modes. C'est un disque intemporel, aux teintes nuancées et dans lequel les mélodies s'insinuent en douceur et avec élégance. Un disque sur lequel des invités investis et de renom se glissent : Thomas de Pourquery au saxophone, Nicolas Fiszman le fidèle bassiste de Benjamin Biolay, Cali pour un duo autour de l'engrenage des errances nocturnes (Compagnon de lune). Il y a la voix feutrée, très en avant, proche de celle d'un Alex Beaupain. Il y a aussi une délicate offrande à son fils (Je te dirai), une mue féminine et féministe (Quand je ne serai plus belle), l'apprivoisement de l'isolement créatif (Ma solitude), une pièce amoureuse en plusieurs actes (C'est déjà du passé), une déclaration frontale (Mon amour). Il y a là encore une percée dans les eaux plus sombres de la nostalgie (Elles me rappellent) et de la tristesse profonde. Celle de l'absence du père, disparu pendant la conception du disque (Sur le balcon de mon coeur, Où es-tu). Des mots ordinaires, touchants de justesse et de simplicité. Comme son interprète.