La nature, Napoléon l'aimait sauvage, avec ses attraits d' « heureuse négligence ». Il appréciait la campagne pour les possibilités d'évasion qu'elle offrait. Dès l'apparition des premières feuilles, il fonçait se mettre au vert. À Malmaison, il s'était attribué, du côté de l'aile sud, un jardin particulier auquel il accédait, depuis la bibliothèque, par un pont recouvert d'un auvent aménagé comme une tente pour lui permettre de travailler dehors. À Saint-Cloud, il avait annexé la terrasse sur laquelle ouvrait son cabinet de travail, et une partie de l'ancien jardin réservé de Marie-Antoinette. « Lorsque je suis à l'air, disait-il, je sens que mes idées prennent une direction plus haute et plus étendue. Je ne conçois pas comment il y a des hommes dont le travail peut s'opérer avec succès à côté d'un poêle et privé de la communication du ciel. »
La conférence sera suivie d'une vente-dédicace du livre de Christophe Pincemaille et Éric Sander Le parc de Saint-Cloud, paru aux Éditions des Falaises en 2017, en partenariat avec la librairie Les Cyclades.
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