Si l’oreille passe son temps dehors, c’est qu’un possible pend à jamais au crochet de l’écho.
Qu’est ce qui dure dans ce qui dure ? Comment un dit "x" va-t-il persister ou pas en tant que "x" ? Comment va-t-il être identifié comme un "x" dans la durée et pas comme un "x’" ou un "y" ? Comment va-t-il tenir jusqu’à ce que "y" prenne enfin la relève ? Pourtant, la situation fait toujours que la chose "y" arrive à temps, et la chose "x" fait toujours que la situation dure assez.
Ce n'est pas parce que la musique est pleine qu’il n’y a plus de place dedans.
Pierre-Antoine, rencontré, il y a maintenant longtemps, dans le flux toujours changeant de la scène musicale parisienne, est aujourd'hui l'un de ses acteurs les plus présents. Saxophoniste alto de la meilleure trempe, sachant compliquer la physicalité avec le tranchant spéculatif, et désosser les idées pour les reconstruire avec du souffle. Trop rarement nous avons l'occasion de l'entendre en solo. En voici une !
Il est aussi, un des spécialistes des débuts du jazz et de l'histoire des big bands.
Source : Open Agenda
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