Parce qu’elle avait la peau noire, son rêve de devenir concertiste classique ne s’est jamais réalisé. Nina Simone n’oubliera pas cette humiliation. Pas de piano sur scène, seulement une guitare, la présence et la voix de Ludmilla Dabo. L’évocation vibrante et juste où le destin et l’engagement de Nina Simone pour la défense des droits civiques rappellent comment l’histoire personnelle rejoint l’Histoire collective.
Sur scène, David Lescot (auteur de J’ai trop peur) dessine dans un jeu d’allers-retours le portait de la chanteuse et le superpose à celui d’une jeune actrice nourrie au biberon du Blues, du Jazz et de la Soul. Portrait chanté où le modèle se confond avec son sujet, portrait chanté de Ludmilla Dabo en Nina Simone.
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