Exposition Pierre Jacob à Saint-Gobain - Saint-Gobain

Mon projet est avant tout un hommage à la ville de Saint-Gobain, cité historique de l’industrie du verre, si injustement pas assez connue. Intention artistique : un ensemble de 6 toiles qui explorent les qualités de transparence du verre à travers des représentations imaginaires du monde aquatique. En effet le verre n’est-il pas le matériau qui imite le mieux La transparence de l’eau ? Déclinaison du thème dans un registre utilitaire : Par souci d’économie des ressources, il existe partout des points de recyclage du verre. Pour cela des containers à verre, souvent moches et sans âme, ornent places et voiries des petites et grandes villes. Mon intention est d’apporter une touche de poésie sur ces objets urbains utilitaires. Je propose de réaliser un mapping en relation avec les représentations qui seront traitées dans les tableaux. Le mot de Pierre JACOB Présentation en quelques mots Après des études à l’Ecole Boulle puis à l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs de Paris, j’ai découvert l’architecture intérieure dans le bureau de décoration du groupe hôtelier LOUVRE CONCORDE. J’ai adoré ce travail dans les grands hôtels. Une dizaine d’années plus tard j’ai rejoint le bureau d’Ingénierie des AEROPORTS de PARIS, alors dirigé par le célèbre Paul ANDREU; cette période des grandes réalisations de Roissy restera la plus passionnante de ma carrière d’architecte d’intérieur. En parallèle, j’ai entrepris au début des années 2000 un travail personnel de peintre. Cette activité est devenue plus intense sous l’impulsion de rencontres d’artistes dans les ateliers de peinture de la Ville de Paris que je fréquentais à l’époque. Depuis, la peinture s’est posée comme une passion incontournable. Projets et thèmes de travail Mon aventure de peintre est celle d’un télescopage: au milieu des années 90, l’utilisation des outils informatiques pour le dessin et le rendu d’architecture se généralise. Les techniques manuelles du dessin, de l’aquarelle, de la peinture à la gouache et à l’aérographe deviennent obsolètes, laissant toute une génération de dessinateurs dont je faisais partie privée de ses mains. Alors âgé de quarante ans, je fais le choix de poursuivre le métier d’architecte d’intérieur avec les outils modernes. Les techniques du dessin et de la peinture ayant perdu leur légitimité professionnelle tombent dans le domaine des loisirs et s’imposent peu à peu à moi comme un besoin vital. Il devient rapidement impossible de ne pas y consacrer la totalité de mon temps libre. A travers mes sujets, il a de multiples influences, mais c’est aux surréalistes que je me réfère le plus souvent. Ce qui m’anime, c’est une recherche sans fin d’un univers d’expression libre dans lequel la spatialité domine. Les sujets que j’aime particulièrement sont souvent issus d’une figuration, n’étant en réalité que prétexte à une exploration intérieure. Je ne me donne aucune limite d’inspiration : l’art ancien, l’art moderne et le contemporain, la poésie autant que le vulgaire, la musique autant que le bruit, l’imaginaire autant que le quotidien…