La Symphonie n° 8 est la symphonie la plus courte de Beethoven.
Par sa forme et son atmosphère, cette symphonie renoue
avec un style plus classique proche de Haydn et Mozart, tout
en conservant certaines caractéristiques originales propres à
l’écriture de Beethoven. La Symphonie n°9 est exceptionnelle
à bien des niveaux : par sa durée bien sûr (c’est la plus longue
symphonie de Beethoven), mais aussi et surtout par l’introduction
des voix dans le Finale. De plus, même si Beethoven conserve les
quatre mouvements traditionnels des symphonies de l’époque, il
les développe et les amplifie à l’extrême, multipliant les surprises
et le mélange des genres.
Cette journée exceptionnelle reprend et conclut de façon adaptée
aux circonstances l’intégrale des symphonies de Beethoven
interrompue au printemps dernier, en partenariat avec le Festival
de Laon où Les Siècles proposent la 3ème Eroïca.
Ce dimanche est en l’occurrence placé sous le signe du piano, dans
le registre des transcriptions d’auteurs qui éclairent ces oeuvres
différemment. Deux brillants lauréats du Conservatoire de Paris
donnent à quatre mains la lecture de la symphonie n°8 par le
virtuose Czerny, tandis que la ymphonie N°9 est offerte dans la
transcendante version à deux pianos de Franz Liszt.
Une conclusion pyrotechnique rehaussée par le texte de l’Ode
de Schiller, sous les doigts des maîtres Philippe Cassard et Cédric
Pescia, avec le concours du comédien singulier Nicolas Vaude.
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