20ème Printemps Lesbien au Cosmograph - Cinema American Cosmograph (Ex-Utopia)
Le
De 18h00 à 23h30
Cinema American Cosmograph (Ex-Utopia)
24 Rue Montardy
31000
Toulouse
VENDREDI 19 MAI à 18H et 21H
Dans le cadre du Printemps lesbien de Toulouse, deux projections suivies d’une rencontre avec Nicole Fernandez-Ferrer, déléguée générale du centre audiovisuel Simone de Beauvoir à Paris (achetez vos places à partir du 6/05).
à 18h : WELCOME TO THIS HOUSE
Documentaire de Barbara Hammer
Si vous avez raté Reaching for the Moon, film brésilien de Bruno Barreto sur les amours de l’architecte brésilienne Lota de Macedo Soares et la poète américaine Elisabeth Bishop (1911-1979, prix Pulitzer 1956), vous aurez une session de rattrapage avantageuse avec le dernier film de Barbara Hammer, pionnière du cinéma lesbien et l’une des chefs de file du cinéma expérimental américain. Quand Hammer « rencontre » Bishop, l’une des big poètes américaines du XXe siècle, ça donne un documentaire d’une grande beauté plastique sur ce qu’étaient ces vies d’intellectuelles, d’architectes, de poètes lesbiennes dispersées dans une diaspora d’errances. Quand se DIRE lesbienne, malgré leur notoriété et leur aisance, était alors plus que problématique. Le film foisonne de précieuses archives – entretiens avec ami.e.s, chercheurs, écrivain-e-s, et la truculente servante de Lota. Son environnement sonore est l’œuvre de la chanteuse et musicienne expérimentale Joan La Barbara, et l’actrice Kathleen Chalfant dit magnifiquement les poèmes intimes de Bishop, publiés après sa mort. Le fil rouge du film est constitué par les maisons préférées de Bishop, au fil de sa vie : « Welcome to this House »…
à 21h : LES ANNÉES SECRÈTES
Documentaire de Mária Takács
Enfin un film sur les années de plomb d’un « pays de l’Est » – ici la Hongrie –, à l’époque communiste. Comme dans tout régime totalitaire, haine et aveuglement étaient de rigueur à l’encontre des homos : les gays mais aussi les lesbiennes, menacées en outre d’inexistence. Dans ce documentaire, la réalisatrice restitue les histoires d’amour vécues malgré tout par ces lesbiennes de l’ombre. Celles-ci relatent la répression donc la peur quotidienne, subie en particulier des années 1960 à 1970 (alors même que la décriminalisation de l’homosexualité avait officiellement été prononcée dès 1961).
Dans le cadre du Printemps lesbien de Toulouse, deux projections suivies d’une rencontre avec Nicole Fernandez-Ferrer, déléguée générale du centre audiovisuel Simone de Beauvoir à Paris (achetez vos places à partir du 6/05).
à 18h : WELCOME TO THIS HOUSE
Documentaire de Barbara Hammer
Si vous avez raté Reaching for the Moon, film brésilien de Bruno Barreto sur les amours de l’architecte brésilienne Lota de Macedo Soares et la poète américaine Elisabeth Bishop (1911-1979, prix Pulitzer 1956), vous aurez une session de rattrapage avantageuse avec le dernier film de Barbara Hammer, pionnière du cinéma lesbien et l’une des chefs de file du cinéma expérimental américain. Quand Hammer « rencontre » Bishop, l’une des big poètes américaines du XXe siècle, ça donne un documentaire d’une grande beauté plastique sur ce qu’étaient ces vies d’intellectuelles, d’architectes, de poètes lesbiennes dispersées dans une diaspora d’errances. Quand se DIRE lesbienne, malgré leur notoriété et leur aisance, était alors plus que problématique. Le film foisonne de précieuses archives – entretiens avec ami.e.s, chercheurs, écrivain-e-s, et la truculente servante de Lota. Son environnement sonore est l’œuvre de la chanteuse et musicienne expérimentale Joan La Barbara, et l’actrice Kathleen Chalfant dit magnifiquement les poèmes intimes de Bishop, publiés après sa mort. Le fil rouge du film est constitué par les maisons préférées de Bishop, au fil de sa vie : « Welcome to this House »…
à 21h : LES ANNÉES SECRÈTES
Documentaire de Mária Takács
Enfin un film sur les années de plomb d’un « pays de l’Est » – ici la Hongrie –, à l’époque communiste. Comme dans tout régime totalitaire, haine et aveuglement étaient de rigueur à l’encontre des homos : les gays mais aussi les lesbiennes, menacées en outre d’inexistence. Dans ce documentaire, la réalisatrice restitue les histoires d’amour vécues malgré tout par ces lesbiennes de l’ombre. Celles-ci relatent la répression donc la peur quotidienne, subie en particulier des années 1960 à 1970 (alors même que la décriminalisation de l’homosexualité avait officiellement été prononcée dès 1961).
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