CLIMAX, c'est le tour de force chorégraphique d'une artiste qui tente avec cette performance d'embrasser 15 ans de carrière et un langage singulier dans la danse contemporaine. Basée à Tel Aviv, passée entre autre par la Tisch School de New York, Yasmeen Godder a créé cette pièce à la
demande d'un musée, et en livre une version remaniée dans un Garonne aménagé pour l'occasion. Évoluant parmi des spectateurs libres de déambuler dans l'espace, les six danseurs engagent avec eux une relation intime et sensuelle, à la façon d'un rituel dont le public serait à la fois le témoin et le participant. Comme une procession en mutation constante, commencée à la lueur du jour, et achevée trois heures plus tard dans les paysages lumineux et sonores créés par Omer Sheizaf et Eran Sachs : en vérité, il ne s'agit pas seulement d'assister à un spectacle, mais plus certainement de partager avec les interprètes la traversée d'un territoire mouvant, de créer à leur côté une communauté éphémère, d'en éprouver ensemble les élans et les tensions. Dans la veine d'une Maguy Marin ou d'une Lia Rodrigues - mais avec son propre vocabulaire - Yasmeen Godder mêle avec justesse le poétique au politique, et vous convie dans le même mouvement à une archéologie individuelle et à une expérience collective. demande d'un musée, et en livre une version remaniée dans un Garonne aménagé pour l'occasion. Évoluant parmi des spectateurs libres de déambuler dans l'espace, les six danseurs engagent avec eux une relation intime et sensuelle, à la façon d'un rituel dont le public serait à la fois le témoin et le participant. Comme une procession en mutation constante, commencée à la lueur du jour, et achevée trois heures plus tard dans les paysages lumineux et sonores créés par Omer Sheizaf et Eran Sachs : en vérité, il ne s'agit pas seulement d'assister à un spectacle, mais plus certainement de partager avec les interprètes la traversée d'un territoire mouvant, de créer à leur côté une communauté éphémère, d'en éprouver ensemble les élans et les tensions. Dans la veine d'une Maguy Marin ou d'une Lia Rodrigues - mais avec son propre vocabulaire - Yasmeen Godder mêle avec justesse le poétique au politique, et vous convie dans le même mouvement à une archéologie individuelle et à une expérience collective.
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