Un roi qui a perdu sa reine, une princesse impétueuse et capricieuse, un cheval qui galope sur les flots, un ermite qui devient évêque, un moine en prise avec Dieu, des Korrigans bâtisseurs de château et enfin une ville au milieu des flots. Monsieur Jean et Madame Jeanne racontent « la véritable histoire d'YS » sous la forme d'une épopée burlesque aussi délirante qu'astucieuse (vous voulez voir un cheval qui galope sur les flots sur la scène du Grand Rond ?). 5OO ans après Jésus-Christ, la chrétienté s'enracine en terre de Bretagne. Gradlon, roi de Cornouaille nomme Corentin évêque de Quimper et entreprend de bâtir une cathédrale. Mais voilà que Dahud, sa fille unique, refuse de se soumettre à l'enseignement de Corentin. Elle trouve cette nouvelle religion autoritaire et déprimante. Par amour pour sa fille, Gradlon ordonne la construction d'une cité protégée par les flots, YS. Dahud fait d'YS l'affirmation de la liberté et de la joie de vivre, héritières de la culture celte. Corentin et le moine Guénolé prétendent au contraire qu'YS est devenue un lieu de débauche et de vice ne respectant pas le nouvel ordre moral. La ville est menacée… YS est bien plus qu'une légende Bretonne. C'est une ode à la liberté et un formidable éclat de rire ! Nous adorons Amélie Vignaux et Hassan Ayoudj-Tess au Grand Rond. Leur théâtre est simple, brut, sans contrainte technique, un acteur et une actrice avec leur corps, leur imaginaire et une histoire à raconter. Une ode à la liberté à eux deux. Une métaphore de cette cité de YS à eux deux.
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