Cette “merde” à laquelle nous a habitués Ouch sera ici entièrement QR-codé, non pas pour filtrer l’âge de son public (enfin peut être aussi), mais pour offrir une nouvelle dimension à son art Léthargic et l’art en général par la même occasion.
Le QR-code, emblématique d’une époque numérique, au centre de toutes les attentions lors de ces presque trois années de crise, suggérera aux passants d’activer leur organe augmenté qu’est leur téléphone portable.
S’ils le font, alors ils entreront dans l’univers peu recommandable que leur propose Ouch. In fine, des messages à la fois déroutants, dérangeants, authentiques qui feront réagir, forcément.
À l’instar de son exposition précédente, Ouch assure une continuité de fond, établissant l’art Léthargic au rang d’un style bien à lui.
C’est une expérience artistique unique à vivre, sauf si vous n'avez pas de smartphone, à moins que vous ne vouiez une passion pour le graphisme cubique des QR-codes.
Le cas échéant, cette exposition numérique Léthargic risque bien de vous chambouler, surtout si vous scannez les QR-codes sans regarder où vous mettez les pieds.
La jeunesse toulousaine étant omniprésente en fin de journée sur les bords de Garonne; un large choix de bières tièdes pourra vous être proposé sur le site de l’exposition, afin que vous vous désaltériez devant ce que l’on peut déjà appeler une “révolution artistique”.
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