« Il est l’ami de la famille, mais on le connaît mal. Chacun
fait son portrait de Prévert depuis l’école. Yolande Moreau loin
de la famille Deschiens, et Christian olivier hors du groupe Têtes
Raides, croquent leur portrait du grand-frère Jacques, tendre anarchiste,
poète au langage déstructuré. Trois musiciens les accompagnent. La
comédienne chante et le chanteur joue.
Les souvenirs des récitations se transforment en moments de grâce. Une table
basse, des instruments et des feuilles volantes, quelques fantômes de vers
libres… Rires, tragédies des existences sans éclats, les poèmes du dialoguiste
des Enfants du Paradis et de Drôle de drame hissent les vies ordinaires au rang
de chefs-d’oeuvre. » Pierre Notte///
PreSSe : Le chant de Christian est franc. Il claque. Celui de Yolande, juste
mais fragile, séduit par son étrangeté et sa malice. On est envoûté et secoué
par les vers grinçants du poète. Prévert nous a pris à la gorge. LES éCHoS
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