En effet, Georges Frédéric Haendel (1685-1759),est à des années-lumière des génies méconnus, souffrants ou désargentés, cette force de la nature vola de triomphes en triomphes et mourut à 74 ans couvert de gloire en laissant une fortune considérable à ses héritiers.
Mais il y a plus surprenant encore : dès sa disparition, les 3⁄4 de son œuvre tombèrent dans un oubli qui ne prendra partiellement fin qu’après 1920. Car la musique de Haendel fut largement victime d’un impitoyable tri sélectif et d’une double appropriation : l’église anglicane réduisit sa production à un tout petit nombre d’oratorios bibliques et la monarchie britannique à ses œuvres patriotiques et officielles.
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