Vincent Delerm observe la vie, la sienne, celle des autres, anonymes ou célèbres, la vie des êtres et celle des paysages ou des objets. Il en irrigue des chansons, des images, des diaporamas, de la pellicule et stimule en retour chez tous ceux qui l'écoutent ou viennent le voir une même envie de s'imaginer en héros de leur propre vie. Il suffit de se rendre à un concert de Delerm pour se rendre compte à quel point le plaisir est partagé de part et d'autre de la scène, à travers une communion complice qui n'a jamais faiblie depuis dix-sept ans. Qu'il se décline sur du ragtime ou façon Chamber pop, à nu ou habillé de cordes, minimaliste au piano ou emporté par des cascades d'instruments, solitaire à la Sheller ou enrobé comme du François de Roubaix, seul enchanteur ou en duo (Irène Jacob, Peter Von Poehl, Neil Hannon, Benjamin Biolay), il se reconnait et se distingue parmi tous les autres, ici ou ailleurs.
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