Le dauphin Charles (pardon, Carlo !), sur le point de renoncer à la lutte contre les Anglais, rencontre une jeune paysanne, Giovanna, que son père croit possédée par les démons. Les voix des anges la décident à sauver son pays. Elle mène l’armée à la victoire et met l’énamouré Carlo sur le trône, mais son père la dénonce comme sorcière. Quand elle peut à nouveau courir au combat, elle meurt de ses blessures, en se couvrant de gloire.
Giovanna d’Arco est l’un des opéras les plus originaux du jeune Verdi. Malgré les cabalettes "en série", la richesse de l’orchestration et la veine mélodique aux tournures inhabituelles contribuent au souffle des prières célestes, comme aux pages "fantastiques", à mi-chemin entre angélisme chrétien et démonisme païen. En outre, il a bénéficié d’un enregistrement flamboyant avec la jeune Montserrat Caballé galvanisée par un James Levine déchaîné.
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