C'ÉTAIT DIT. C'ÉTAIT ÉCRIT. C'ÉTAIT LA FIN. Il fallait Se faire une raison. Les Sheriff avaient explosé Sous le soleil de plomb italien, lors d'une tournée de squats mal famés et bouges sordides, loin des feux de la rampe qu'on leur réservait dans l'Hexagone. Mais, comme dans les meilleures sagas, le clap de fin n'en était pas un. Les Sheriff décidaient bientôt d'écrire une dernière page en allant saluer leurs fans de France et d'ailleurs. On ignorait juste que le démon de la création reviendrait titiller nos cinq pistoleros. Dans le plus grand secret, tout le monde s'est mis au boulot et la rumeur est devenue réalité. Avec un combo en partie renouvelé (Ritchie Buzz à la guitare, Manu à la batt non, pardon à la basse), Les Sheriff reviennent avec douze titres inscrits dans la droite ligne de ce qu'ils étaient au vingtième siècle et confirment qu'ils sont les dignes rejetons des Ramones et d'AC/DC, les neveux des Dickies et d'OTH, les petits-enfants de Chuck Berry et surtout, les solides défenseurs d'un rock'n'roll indémodable. Ce come-back des Sheriff, c'est une parenthèse hors du temps qui permet de rêver à des concerts enflammés, une jeunesse retrouvée, de monstrueux refrains scandés tous ensemble dans la noirceur d'une fosse en fusion, une bonne humeur contagieuse pour un groupe qui devrait être financé par la Sécurité sociale. C'est un cadeau tout droit venu de Montpellier, là où tout doit se terminer, mais le plus tard possible quand même. C'est dit. C'est écrit. C'est un nouveau début. La Flingue Punk de Marseille. Maximum garage punk minimaliste. Avec des membres des Hatespinks, Aggravation.... Choppez votre dose de nouvelle vague 76 amphétaminée. "Vous vouliez une révolution au son de laquelle on pourrait danser ? Et voilà !" (OX Fanzine)
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