De 14h00 à 18h00
« Mes amis, retenez ceci, il n’y a ni mauvaises herbes, ni mauvais hommes. Il n’y a que des mauvais cultivateurs. » C’est avec cette phrase extraite des Misérables de Victor Hugo que les Archives municipales d’Alençon ont souhaité introduire une exposition réalisée en collaboration avec la Direction des archives et du patrimoine culturel de l’Orne, afin de rappeler l’importance de l’attention, de l’accompagnement, de la confiance dans l’éducation et insister sur l’histoire et le rôle joué par la Solitude des Petits Châtelets qui perdure depuis un peu plus de 160 ans. Elle offre une belle résistance au temps et au passé et a réussi à survivre aux changements sociaux. Institution privée habilitée par les tribunaux pour recevoir les jeunes filles de justice, libérées et surveillées par la loi de 1847, moralement abandonnées de la loi de 1889, les enfants vagabonds de la loi de 1921… provenant de la France entière et s’en tient aujourd’hui au service de placement familial avec l’association de la Croix-Rouge Française qui occupe toujours une place dans le système de protection de l’enfance. Œuvre, dont le caractère patrimonial est incontestable auquel viennent s’ajouter des archives exceptionnelles présentées dans cette exposition. Au-delà des archives classiques, il y a la parole et la mémoire vivante que Marie Amélie Estenne, Sonia Brault et Sarah Lévêque ont tenté de collecter pour retracer la vie quotidienne et dévoiler des enjeux souvent perceptibles mais plus filtrés dans les sources écrites. L’initiative de ce travail revient à l’association des Petits Châtelets, en collaboration avec les associations Chapêlmèle et la Croix-Rouge Française pour avoir suscité une réflexion historique sur le passé et sur le devenir de ce site, dans le cadre de l’opération C’est Mon Patrimoine !
Source : Open Agenda
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