Avec cette pièce, on se penche sur les années sida, les vingt premières années de cette épidémie qui a marqué durablement l'histoire de nos sociétés, de nos représentations et de nos imaginaires. Quelles sont les traces laissées par cette pandémie dans la mémoire collective ?
Laissons parler le metteur en scène, Vincent Dussart : « Il faudra :
2/ Ne pas distinguer sur scène les vivants des morts.
3/ Mettre à jour les vents contraires, les différences de points de vue.
4/ Montrer les plaisirs, la vie, les amours, le sexe, la passion de la jeunesse, malgré, ou peut-être à cause de la violence de la maladie.
5/ Ne pas esquiver la douleur physique.
6/ Dire la peur de vieillir, de mal vieillir, la peur de la contagion de la maladie, la peur de l'oubli.
7/ De la musique. Fort. Celle des années où Nicolas et Jean se rencontrent…
9/ Passer du trash au poétique.
10/ Passer des rires aux larmes…
12/ Dire que l'amour et le deuil sont irrémédiablement liés.
13/ Être incroyablement romanesque et furieusement politique…
15/ Rendre justice à ce passé. Dire cette génération oubliée pour revisiter son histoire…
17/ Dire l'urgence. »
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