Chez Xavier Coste, le dessin dit l’indicible : les failles de l’âme, les dérives du pouvoir, les silences de l’Histoire. Qu’il s’empare de Egon Schiele, des dystopies de George Orwell (1984, 1985) ou des tourments intérieurs d’un homme en rupture dans Il déserte – Georges ou la vie sauvage avec Antoine de Caunes, il compose des œuvres où chaque trait est tension, nuance, révélation. Il est aussi directeur artistique pour le cinéma d’animation et poursuit, album après album, une recherche exigeante sur ce que peut encore dire le dessin – et tout ce qu’il peut taire.
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