Boutcha et Irpin : ces deux villes ukrainiennes sont devenues des symboles des atrocités commises par les forces armées russes. Mais bien avant ces deux massacres, l’armée russe en avait déjà, au cours des dernières décennies, commis de nombreux autres – et cela, en toute impunité. Depuis 1990, les défenseurs des droits humains ont toujours travaillé dans les zones des conflits militaires dans lesquels l’armée russe a été impliquée – Ossétie, Abkhazie, Transnistrie, Tchétchénie, Tadjikistan, Géorgie et Ukraine – pour documenter les violations des droits humains et des normes du droit humanitaire.
Le rapport rédigé par le Centre de défense des droits humains Memorial intitulé « Enchaînement de guerres, enchaînement de crimes, enchaînement d’impunité » est consacré aux crimes commis par l’armée russe en Tchétchénie, en Syrie et aujourd’hui en Ukraine. Ce rapport est au cœur du projet « 30 ans avant » du Centre de défense des droits humains Memorial.
Les violations systématiques et flagrantes des droits humains que la Russie reproduit d’un conflit à l’autre sont documentées non seulement par des défenseurs des droits humains, mais aussi par des photographes. Cette exposition présente des œuvres de Vladimir Mashatin, d’Oleg Klimov et de Dmitri Beliakov, qui ont documenté les conflits armés en Tchétchénie et en Syrie ; de Victoria Ivleva, qui couvre ce qui se passe en Ukraine depuis plus d’une décennie ; et d’un certain nombre de photographes qui continuent à travailler de façon anonyme en Russie.
Organisation : Centre de défense des droits humains Memorial
Soutien : Amnesty International France
Commissaire d’exposition : Anna Shpakova
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