Un piano à queue “pop-up” qui s’ouvre comme une boîte de pandore accompagne un tour de chant marionnettisé pour quatre voix féminines en polyphonie. De ce piano/castelet s’échappent toutes sortes de folies marionnettiques et visuelles. Dans une symphonie vocale et visuelle, ces chanteuses-marionnettistes parlent d’intime, de la femme, de ces “lignes de faille” que l’on transmet de génération en génération, que l’on porte malgré nous dans un patrimoine inconscient. La faille, cet endroit sensible où tout peut basculer et qui est aussi l’endroit de la révolution... Une création à la croisée du son et de l’image, imprégnée de surréalisme et d’arts premiers. Le Théâtre du Rugissant nous offre un spectacle follement humain, libre et exaltant.
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