Représentation de la pièce chorégraphique « Les Temps tiraillés » par la compagnie Loldanse de Myriam Gourfink - Musée Des Beaux-Arts Et D'Archéologie

La partition et une partie du dispositif de Les Temps Tiraillés seront exposés au Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon d’avril à septembre 2025 en recyclant au maximum les technologies de 2009 que nous avons entretenues et réutilisées pour d’autres projets ces dernières années.
La reprise s’effectuera avec deux danseuses de la création, Deborah Lary et Véronique Weil. Nous danserons les 30 premières minutes de la pièce (normalement prévue pour sept danseuses) en mai pour la nuit des musées et en septembre à la fin de l’exposition Chorégraphies. Entre temps nous animerons également des ateliers au sein du dispositif exposé.
Dans Les Temps Tiraillés, la chorégraphe est sur scène avec les interprètes, pour compléter l’écriture de la partition en direct en fonction de la perception qu’elle a du déroulement du spectacle. La partition est diffusée sur les écrans disposés sur le plateau. Les danseuses ayant étudié tous les possibles de la partition, peuvent se faire une idée des dramaturgies que le score peut générer, car elles ont une bonne connaissance de son arborescence ; cependant elles ne savent pas formellement ce qu’elles vont danser. Dans cette pièce, les danseuses et la chorégraphe s’appuient sur l’idée que l’interprétation de la partition fait naître des créatures. Les danseuses explorent leurs humeurs et les traversent.
Les Temps Tiraillés pointe dans son titre la friction entre le temps réel, d’une vitesse fulgurante, de l’écriture de la danse soutenue par le dispositif technologique développé par l’IRCAM, et le temps de la danse volontairement étiré et mêlé à une sensorialité stimulée à l’extrême par la partition chorégraphique.
Il y a frottement entre Le temps lumière du dispositif informatique et le temps fluvial de la danse.