De 17h30 à 19h00
entrée libre - sans réservation
vernissage le jeudi 1er décembre à partir de 17h30
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commissariat : Pierre Ponant et Traumfabrik
Né dans les années 1976/77, sur la scène étasunienne et en Grande-Bretagne, ce mouvement marque son époque, à la fois par son héritage dadaïste et situationniste dans une posture « No Future » et une communication où la chaine graphique traditionnelle est complètement remise en cause. Le graphisme punk se définit comme un art de l’instant, reprographié.
De nombreuses publications apparaissent sous l’intitulé de fanzines ou, pour les plus sophistiquées, de graphzines. Une esthétique de dessins sales et de typographies récupérées dans la presse, de calligraphies et de lettrages transferts donne une image à ses groupes de musique qui révolutionnent la scène pop encore dominante dans ce cœur des années 70.
Les travaux graphiques flyers, affiches et pochettes de LP et fanzines aux titres évocateurs d’un certain nihilisme, The Mother Fucker Magazine, Sniffin’Glue, Suburban Press, Search and Destroy, Slash donnent le ton de l’exposition jusque dans l’expression de la dictature graphique que le groupe Bazooka a tenté d’imposer au sein de la rédaction du quotidien français Libération. Aux cotés des Bazooka, Kiki Picasso, Loulou Picasso, Olivia Télé Clavel, Bernard Vidal, Lulu Larsen et TI5Dur, on peut voir les travaux d’Étienne Robial pour Métal Hurlant ou Starshooters, de Raymond Petitbon pour Black Flag, de Jamie Reid pour les SexPistols, Tanino Liberatore et son monstre Rank Xerox, Penelope Houston, Jello Biafra ou encore Winston Smith…
Source : Open Agenda
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