" Baguettes de bois, papiers anciens, colle qui déborde, coule sur la toile… Je ponce, gratte, avec un pinceau fatigué. J’étale un noir profond et mystérieux. Avant séchage, l’eau vient adoucir la matière. Le noir devient transparent, parfois inquiétant. Je reste alors figé devant cette figure qui m’absorbe, comme un monde imaginaire nourri par strate de celui qui m’entoure.
Seule la matière en couches polies, triturées, effacées, travaillées peut dire tous les mystères, les cicatrices, les plis les courbes, la beauté comme la complexité de l’humaine condition. " [Bernard Ouvrard]
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