À travers la série « Celsius », composée de peintures portant le titre de records de chaleur établis dans le monde ces dernières années, Hu/Lie livre une vision excessive de l’impact que provoquerait l’effet répété de l’augmentation des températures sur la physiologie humaine.
Faute de temps pour espérer une adaptation génétique salvatrice, il squisse les prémices d’une désagrégation corporelle où assèchement cutané et brûlure de la chair constitueraient les dommages collatéraux de l’activité humaine sur l’Homme.
Nos visages à l’expression innocente, sensible, joyeuse ou inquiète, et dont les traits se dessinent sur des messages d’alerte dissimulés, s’effacent progressivement derrière une matière torturée par une flamme invisible, laissant place aux cicatrices de la consumation.
La vulnérabilité de l’être contraste avec la gravité de la situation où seule la détresse semble s’inscrire dans un futur proche, probable et peut-être déjà irréversible.
Et pourtant… Au-delà de la cause, la lueur de ces mêmes regards, les sillons de ces mêmes visages, ces mêmes êtres humains constituent la solution. A travers l’effet miroir de ses peintures où chaque regard pourrait être le nôtre, Hu/Lie invite le spectateur à chercher le sens profond de ses réflexions, de ses dérives et de ses actes.
« L’avenir n’est pas ce qui va arriver mais ce que nous allons faire. » Henry Bergson
En accès libre sur les murs extérieurs de la Maison Écocitoyenne.
Source : Open Agenda
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