UNE PARCELLE DÉDIÉE À SAINT-LOUIS-DE-MONTFERRAND dans le cadre du programme d’art public métropolitain L’art dans la ville Sur la Presqu’île d’Ambès, longue langue de terre métropolitaine à la confluence de la Garonne et de la Dordogne, les tempêtes de 1999 et 2010 ont provoqué la submersion d’une grande partie de la commune de Saint-Louis-de-Montferrand. Quinze parcelles parmi les plus exposées en bord de Garonne ont été classées Zone d’extrême danger, une mesure entraînant la démolition des habitations à risque et la réhabilitation des berges. Ces espaces désormais appelés « Parenthèses de Saint-Louis-de-Montferrand », aménagés conjointement par la Ville et Bordeaux Métropole, ont été reconvertis en lieux de convivialité ou de sensibilisation à la biodiversité, à l’art et au paysage afin de renouveler la relation au fleuve. Le terrain des 143-145 avenue de la Garonne est dédié au programme d’art public métropolitain L’art dans la ville et propose chaque année depuis 2020 une nouvelle création. Les dynamiques naturelles qui s’y développent en font un lieu privilégié pour expérimenter des projets d’art environnemental intégrant la faune, la flore et les éléments à l’approche artistique. Nouvelle invitée, Lucie Bayens a rassemblé les artistes plasticiens Benjamin Begey / Billgraben, Joan Coldefy, les performeur·ses Marjorie Stoker et Clément Muratet du Collectif CCM et la photographe Claire Lafargue au sein du Collectif 1.68 créé pour l’occasion. Ensemble, ils proposent Laisse un blanc, un projet artistique environnemental global et évolutif balisé d’installations et de performances qui interrogent cette parcelle au bord du fleuve, un bout du monde avec ses spécificités, son histoire humaine, végétale, animale et artistique.
SUR LES MURS EXTERIEURS DE LA MAISON ECOCITOYENNE
Source : Open Agenda
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