Souvent qualifiés de terrain vague, ces espaces urbains abandonnés, ces jardins oubliés, ces ruines d’habitations, ces zones le long des voies de chemin de fer, sous les ponts, au bord des routes délaissées se muent au fil du temps en un réservoir de vie ! La masse végétale qui s’y déploie, s’y épanouie permet de faire disparaître les traces d’un passé « humain », industriel, etc.
L’exposition « La Nature des Friches » est née d’une recherche. En 2001, Audrey Muratet, écologue et botaniste entreprend au sein du Muséum national d’Histoire naturelle un travail de recherche en écologie sur une centaine de friches urbaines des Hauts-de-Seine. Il s’agit alors d’espaces plutôt ignorés, perçus comme des non-lieux, de terrains vacants en attente de requalification. Au fil de ses pérégrinations, elle étend sa zone de recherche, s’associe avec un photographe, Myr Muratet et une graphiste Marie Pellaton, pour réaliser une flore de près de 300 espèces communes des friches urbaines. Ils sont rejoints, un peu plus tard par l’écologue François Chiron qui y installe ses caméras automatiques pour suivre la vie des animaux diurnes et nocturnes.
C’est toute cette vie qu’on ne voit pas ou qu’on ne veut pas voir qui est mise ici en lumière et révélée.
Source : Open Agenda
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