Cet événement reste un moment, tant solennel que mystique, entre le personnage enchaîné et un lieu chargé d'histoire. Un événement pendant lequel un circuit est fait par l'enchaîné en toute tranquilité. Il peut lui arrivé de marcher un peu plus vite et même de courir, rentrer en trans, crier, enlever ses chaînes et si il y a un publique qui suis son parcours, il leur remets ses chaines afin de créer un lien entre lui et le public.
Les enchaînés d'hier sont-ils ceux d'aujourd'hui ? Les chaînes, au XXIème siècle, sont-elles visibles comme celles d'hier ?
“Où allons-nous ensemble?” Cette liberté dans la marche déambulatoire ouvre à la notion d’accompagnement du public vers un “Universalisme des mémoires vivantes”. Nous sommes dans “un au-delà” des identités restreintes. Nous entrons dans “un Hors temps” et laissons une trace visible dans la contemporanéité de la ville. Nous nous inscrivons dans le Hors champ de l’Histoire pour un éveil de la Mémoire de l’Humanité.
Bo yoka mongongo ya mopepe pe ya makolo, na ya miniololo ya lelo ko pemisa lobi ya ba wumbu ya lelo (écoutez la voix du souffle, celle des pieds et des chaînes des enchaînés d’hier donner du repos aux esclaves d’aujourd’hui) !
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