Injustement emprisonné par un tyran, Florestan est enfermé dans une prison, comme tant d’autres. Sa femme, Leonore, décide d’aller le délivrer : elle se déguise en homme (en se faisant appeler « Fidelio »), gagne la confiance de la fille du geôlier, puis réussit à accéder à la cellule de son mari. Beethoven a trouvé dans cette histoire le symbole des idées progressistes de son temps, portées initialement par la Révolution française. Souvent qualifié d’opéra des Lumières, Fidelio clame le besoin de liberté, en opposition à toute forme d’oppression injuste. Pour la première fois, la metteuse en scène Valentina Carrasco a souhaité inclure dans le chœur de chanteurs professionnels, un groupe de personnes placées sous main de justice, suivies par le Service pénitentiaire d’insertion et de probation de la Gironde. Ce programme a été mené tout au long de la saison, donnant aux personnes condamnées de nouvelles perspectives d’insertion.
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