Un co-plateau des grands soirs dans le club avec deux quatuors venus des deux bouts du monde (l'un de Melbourne, l'autre de Nottingham) mais dont la complémentarité se révèle d'une évidence dès la lecture de leurs noms. D'un côté, RVG (pour Romy Vager Group, hommage à peine caché au Patti Smith Group) amène son lot de guitares de surf rockers, de nappes de synthés et de références eighties au service d'un rock garage bien plus mélodique et diversifié que cette appellation ne pourrait nous le laisser entendre. De l'autre, Do Nothing qui inscrit peu à peu son nom au sein de la scène de post-punk revival qui secoue le Royaume-Uni depuis quelques années (Squid, Folly Group, The Lounge Society) et ce pour de bonnes raisons. Toutes les cases sont cochées, qu'il s'agisse de l'humour glissé dans un chant parlé non sans rappeler leurs compatriotes de Yard Act ou d'une instrumentation articulée autour d'un jeu de guitare à la Talking Heads. Comptez donc sur ces deux formations pour dresser un beau portrait de ce qu'a la scène actuelle de rock indé à nous offrir, n'en déplaise à nos amis partisans du c'était mieux avant.
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