Concert symphonique Claude Debussy, Prélude à l’après-midi d’un faune Joseph Swensen, Song of Infinity, concerto pour clarinette, chœur et orchestre (création française) Claude Debussy, Nocturnes pour chœur de femmes et orchestre Maurice Ravel, Boléro La musique française de Ravel et de Debussy combine élégance, poésie et élan collectif ; elle fait partie des préférées de Joseph Swensen. Le Prélude à l’après-midi d’un faune fait naître un duo entre un personnage imaginaire et la Terre avec laquelle il danse amoureusement. Le Boléro conclut ce concert par une danse d’abord murmurée qui s’épanouit dans un immense crescendo d’énergie. En écho à ces musiques, le concerto de Joseph Swensen, Song of Infinity, apporte un témoignage poétique et philosophique. Écrite pendant la pandémie planétaire et dans un style très wagnérien, la Trilogie concertante, dont les deux premiers volets ont déjà été donnés le 3 octobre et le 20 mars, se termine avec le concerto pour clarinette et chœur : Song of Infinity. La troisième partie, minimaliste, chante le lien positif qui peut être entretenu avec la mort. Écrite en référence au poète soufi Hafiz du XIVe siècle, elle évoque le trajet qui mène l’homme de l’aliénation individualiste vers la conscience divine de l’unité et de la synthèse. AUTOUR du concert M**ardi 10 juin** à 18 h : Conférence de Michèle Lhopiteau-Dorfeuille autour de Maurice Ravel, Ni femme, ni dieu, ni maître. Grand-Théâtre, Foyer Rouge (Les Amis de l’ONBA)
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