Nora et Thierry, futurs parents, s’inquiètent de leur avenir. L’usine de jouets où ils travaillent vient d’être cédée à un groupe japonais spécialisé dans la fabrication des « poupées d’amour » (rabudôru), Barbies géantes, troublantes de réalisme, réservées aux jeux d’adultes.
Ces poupées et la vision rétrograde des femmes ne sont pas du goût de Nora qui va déclencher un mouvement de protestation au sein de l’entreprise. Mais tous ne la suivent pas dans son combat, même Thierry en achète une pour son père en proie à la solitude et la maladie…
Nos poupées de cire et de son ont bien grandi, et derrière l’anecdote plaisante, la fable devient politique car vouloir s’approprier ce qui nous entoure, consommer, jeter, consommer encore, jeter encore, conduit l’humanité au désastre.
Source : Comédie de Caen
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