LE CRI DU CAIRE LE CAIRE, fin 2013. Dans une ville en ébullition où le couvre-feu vient d'être levé après un 2ème coup d'état, où le rêve et la révolte s'affichent en grand sur les murs, où les slogans hostiles aussi bien aux islamistes qu'à l'armée résonnent jusque dans les clubs du centre-ville, Blaise Merlin, directeur du jazz nomades à Paris, entend la voix d'Abdullah Miniawy à deux pas de la Place Tahir. Ce porte-parole de la jeunesse égyptienne, chanteur soufi, écrivain, poète, slameur et étudiant sans-le-sou venu de la ville-oasis d'El-Fayoum agite la scène et les réseaux sociaux par sa voix hypnotique, mélange unique séculaire et avant-gardiste.
(L.2-1086057/3-1086058)
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