Jouer les Lettres de mon moulin comme si c’était moi qui les avais pensées, imaginées. Comme si je m’en étais souvenu. Comme si je les avais vécues. J’ai relu les œuvres d’Alphonse Daudet il y a un an de cela, par simple curiosité, pour voir si je ressentirais le même plaisir, le même trouble que pendant mon enfance. Emporté par la force de cette écriture, de cette pensée, par ce sens du drame et de la comédie, l’envie m’est venue d’en faire un spectacle. En définitive, la seule chose qui m’a vraiment motivé, c’est l’envie de m’amuser et d’amuser les autres, petits et grands. La seule à part une autre […], une chose qui me ramène à l’enfance, à la mienne comme à celle de tout le monde. L’enfance de l’art aussi. Voilà, juste ça : des histoires, des paysages, des personnages, des accents. Et un pays. Le mien : la Provence. Philippe Caubère
0 Commentaire Soyez le premier à réagir