Marilyn Monroe, Brigitte Bardot, Audrey Hepburn… trois grâces qui magnétisent à elles seules tous les fantasmes humains. Femmes* et hommes* les désirent et les envient. Mais personne ne détrône ces sublimes déesses du panthéon sex-appeal. Falta Lady n’est pas une célébration de l’idéal féminin dans le regard masculin. Le pari est de lui opposer un female gaze – un œil de biche noir et critique – qui invite le public à se glisser dans l’intimité d’une loge abstraite où le vernis s’écaille, où les masques se fendillent, où les perruques tombent du ciel et où les Reines de beauté effeuillent leur âme plus que leurs hanches. Si Dieu créa la femme, les femmes fatales créent ici un plateau hanté par trois madones kitsch qui cassent le mythe en inventant les contre-modèles d’une contre-culture féministe. En quête de l’ordinaire.
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