Circuit patrimonial libre - Mairie De Jouy-Sur-Morin

Circuit patrimonial libre

C'est un circuit facile qui vous permet de découvrir une partie du patrimoine de Jouy-sur-Morin.
Garez-vous place de l'Eglise, traversez le jardin et visitez l'Eglise.
L'Eglise St Pierre et St Paul est un édifice dont la construction s'étale depuis la fin du XIème siècle jusqu'à la fin de la seconde moitié du XVIème siècle. Elle domine le bourg dont la grand'place créée entre 1845 et 1850 et réaménagée durant l'été 1999. L'église a aujourd'hui l'allure générale d'une église-halle, dominée par le clocher dont la flèche s'élève à 35 m du sol.
Les dimensions de l’ensemble de l’édifice sont de 35 m de long pour 15 m de large et 17 m au faîtage du vaisseau principal
Consacrée à saint Pierre et saint Paul, l’église de Jouy-sur-Morin, avec ses baies à lancettes, ses chapiteaux et sa nef voûtée en ogive retombant sur des culs-de-lampe grossiers, remonte au XIIIe siecle.
Elle est prolongée à l’est par un cœur à l’architecture élégante et homogène, caractéristique du premier art gothique.
Le clocher et la chapelle de la Vierge, édifiés au sud du chœur, ont fait l’objet d’une adjonction postérieure que l’on peut situer vers la seconde moitié du XIVe siècle. De plus, la sacristie a dû être ajourée au XVIIIe Siècle.
L’église de Jouy-sur-Morin est inscrite à l’inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 14 novembre 1927.
Elle renferme un certain nombre d’objets protégés dont une peinture murale du XVIème siècle, le retable de la chapelle de la Vierge des XVIIIème et XIXème siècles, deux bas-reliefs en bois sculpté du XVIIème siècle représentant le baptême du Christ et la résurrection ainsi que de nombreux vitraux du chœur.
A l’intérieur, on remarquera également les fonds baptismaux en pierres sculptées datant de 1527 et restaures en 1842 un bénitier sculpté de feuilles et de fleurs de roseaux, un groupe représentant la Mère des Sept Douleurs, le maître-autel Renaissance.
Prenez sur votre droite rue de la Poterne, puis à gauche rue Sergente. Vous entendez un bruit d'eau qui s'écoule cela provient de l'ancienne station d'épuration. Dans le bas de cette rue, le dernier bâtiment sur votre droite correspond à l'ancienne prison de Jouy-sur-Morin où les prisonniers attendaient d'être transférés à la prison de La Ferté-Gaucher.
Encore quelques pas et vous arrivez au lieu dit "La Tannerie"
D’anciennes tanneries existaient autrefois sur ce site.
Installée près de la rivière, ce fut la principale activité manufacturière de Jouy-sur-Morin dont l’origine remonte au Moyen âge et qui s’est sans doute maintenue jusqu'à la fin de l’Ancien Régime.
Cette activité était salissante et par dérision, les habitants d’autres villages surnommaient les Jouyssiens « les ventres jaunes ».
Le tannage végétal pratiqué dans les tanneries était une opération dure, dans l'humidité et les mauvaises odeurs, et lente : 515 jours environ pour une peau de bœuf de 55 kg
Les peaux étaient d'abord soumises au "travail de rivière" : trempées (reverdissage) pour être nettoyées et débarrassées des cornes, sabots, onglons et crânes, sang et impuretés diverses ; épilées et préparées pour l'absorption du tanin (pelanage, dans des cuves contenant un bain de chaux éteinte, le pelain) ; raclées (ébourrage) avant d'être mises à dégorger dans l'eau d'un bassin ; grattées, "écharnées", à nouveau lavées, elles sont alors prêtes à recevoir le tanin.
Le terme « tan » vient du radical gaulois « tann » qui signifie « chêne ». Le tan est constitué d’écorce de chêne moulue, utilisée dans l’application des méthodes anciennes de tannage végétal.
Les écorces de chêne étaient prélevées au printemps sur des taillis de 15 à 20 ans, puis séchées, rassemblées en bottes d'une vingtaine de kilos, brisées en "écorçons" avec une serpette ou une hachette, et enfin réduites en poudre dans les moulins à tan.
Les plus courants étaient des moulins à meules horizontales comme ceux des meuniers.
Le tan usé était récupéré, moulé, séché pour faire des mottes de combustible bon marché.
Le travail était rude, aussi bien à la rivière que dans les ateliers, mal fermés et non chauffés.
Les peaux chargées de chaux étaient manipulées en partie à pleines mains. Les fosses étaient dans la cour, à ciel ouvert.
Odeurs pestilentielles et poussière de tan ont contribué à rendre les tanneries indésirables dans le centre des villages et des villes.
Vous pouvez apercevoir sur votre droite le long du Grand Morin trois lavoirs .
Prenez à droite rue St Pierre puis encore à droite rue du Faubourg. Vous allez passer devant le Moulin du Faubourg.
Ce moulin à blé, propriété des religieuses de Faremoutiers, fut confisqué et vendu comme bien national à la Révolution. Il devient vers 1830, la propriété des Marais qui l'a transformé en ouvroir. Aujourd'hui, c'est un centre d'accueil pour les réfugiés gré par la croix rouge.
Continuez tout droit rue du Faubourg, vous allez passer devant la station d'épuration puis vous arrivez à l'entrée du château de Chauffour.
Vous allez pouvoir vous promenez dans le parc à pieds ou en calèche puis vous restaurer au choix crep'choupette et pimp my food (réservations : [[email protected]](mailto:[email protected])). Ensuite vous pourrez profiter des salles du château où les compagnons papetiers de Crevecoeur et du Marais vous proposent une exposition dont je vous laisse la surprise ainsi qu'une visite guidée du parc.