Né dans une période, où les bouleversements politiques déstabilisent les individus au point de les emmener vers une langueur mélancolique, le romantisme cherche dans les ruines d’un passé glorieux et « moyenâgeux » ou dans une nature libre, une exaltation des passions. Dans cette première moitié du XIXe siècle, l’Abbaye de Graville est vue comme une ruine par les chroniqueurs. Bon nombre de dessinateurs et graveurs, dont William Turner le premier, la prennent pour modèle avec sa nature «échevelée». Les œuvres illustrant ce mouvement, présentes dans l’exposition et parfois méconnues, constitueront le premier socle de l’exposition. Elle sera également, l’occasion d’aborder la relation entre le Havre et ses poètes ou d’apporter un peu plus de lumière sur l’importance des bourgeois de Graville dans la vie privée et l’œuvre de Victor Hugo. Des éléments nouveaux alimenteront la curiosité.
L’exposition est à découvrir jusqu’au 1er novembre 2020.
Source : Open Agenda
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