À l’aube des années 1980, voilà presque quarante ans que Bernard Boesch conjugue sa profession d’architecte à sa vocation, plus discrète, de peintre. Aux abords de la retraite, qu’il prend en 1983, un irrépressible renouveau fait jour dans son oeuvre picturale. La géométrie devient dominante, et rythme toutes ses compositions. Dans cette nouvelle période, différentes manières cohabitent. S’il reste attaché à une peinture figurative, Bernard Boesch fragmente l’aspect formel de ses oeuvres, à la limite de l’abstraction. À l’inverse, il développe en pendant une peinture appliquée et rigoureuse, répondant aux exigences d’une géométrie concrète. Outre ses recherches personnelles et l’influence de son métier d’architecte, son intérêt pour l’oeuvre de Bernard Buffet le conduit à s’interroger sur sa relation à la figure humaine. Sa période géométrique dure ainsi près de vingt ans et se singularise par sa pluralité.
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