Chapelle Notre-Dame du Calvaire - Chapelle Notre-Dame du Calvaire

Pendant le Carême de 1712, Louis-Marie Grignon de Montfort, missionnaire apostolique, prêche la mission à l’Ile d’Yeu. En clôture, comme il a coutume de le faire à la fin de ses missions, il fait ériger un calvaire sur la hauteur de Ker Chalon près d’un mégalithe appelé « La Roche du Fradet ».

Devant la Croix dressée, un petit autel est élevé dans lequel le père dépose une « pierre sacrée », visible à l’intérieur sur le mur de gauche. La tradition rapporte que le mégalithe fut miraculeusement roulé par l’intervention du missionnaire pour offrir au calvaire une assise solide.

En 1835, un petit oratoire est construit à l’emplacement du chœur de la chapelle actuelle. Sur le mur de gauche est fixée une Piéta représentant la Vierge Marie entourée des Saintes Femmes, les bras en croix sur sa poitrine, le Christ déposé sur ses genoux. Jusqu’à une date récente, la tradition populaire attribuait à ce bas-relief des vertus curatives : sous l’appellation de « Saint Rimou », son contact était réputé pour guérir l’eczéma.

En 1889, M. le Curé Rousseau donne à l’oratoire sa forme actuelle et, le Père de Montfort, béatifié l’année précédente, devient le patron de la chapelle dédiée primitivement à la vierge douloureuse. Détruit par la foudre et la tempête, le calvaire initial est remplacé et déplacé de quelques mètres en 1910, pour être dressé au centre de l’enceinte clôturée d’une murette où s’élève aujourd’hui la croix restaurée en 1968.