Les Gens d'à côté - Lillebonne

La compagnie Malka poursuit une réflexion en mouvement autour du rapprochement des danses, des langages, des communautés, des hommes, à travers l’énergie des danses urbaines. Notre danse est une danse pour dire, une danse d’ouverture et de métissage, une danse au-delà des genres et des frontières, une danse également nourrie par les courants qui ont traversé les danses du vingtième siècle. Avec la participation et le soutien des villes d’Échirolles, Saint-Martin-d’Hères et Grenoble, la compagnie Malka crée le second volet en 2018 du triptyque Vies Violences intitulé LES GENS D’À CÔTÉ. En 2021 c’est avec le concours des villes de Saint-Etienne-du-Rouvray et de Lillebonne que le chorégraphe renouvelle cette aventure artistique avec une quinzaine de jeunes normands. Pour ce projet artistique, nous avons engagé un processus expérimental de création au cours duquel des situations de violences vécues ou de confrontation à l’autre (dans sa différence) ont alimenté la production d’un langage poétique. Destiné en priorité à un public amateur, adolescents et jeunes adultes, les participants sont invités à mobiliser leur corps « poétique », celui qui parle, celui qui s’exprime en dehors de tout acte de violence. Pour cette création, le chorégraphe Bouba Landrille Tchouda a œuvré afin de stimuler un certain regard, une attitude critique et constructive tout en mobilisant la créativité de chacun des participants. Ici, avec la complicité d’un vidéaste, il questionne notre rapport à l’autre et nous invite à aller à la rencontre de ces gens d’à côté, citoyens du présent et du futur.