Le Souffle du Trait - CCM Jean-Gagnant

Le souffle du trait C’est une exposition qui regroupe quatre artistes calligraphes de nationalités différentes. Chacun exprime son regard à travers la lettre occidentale, orientale et japonaise, entre l’encre de chine, l’acrylique, les techniques mixtes et autres médiums, le tout sur supports différents. C’est la première rencontre entre Wei, Flora, Aziz et Mzi. La richesse de cette première exposition, c’est le mélange des cultures par la voie artistique, riche en couleurs et compositions.

Wei Feng, né à Tai xing en Chine en 1977, préside l’Institut de Tai Ji de la Haute-Vienne et enseigne la calligraphie chinoise.
Passionné par cet art depuis son enfance, il a participé à plusieurs expositions en Chine, au Canada et en France. Il pratique également le Qi Gong et le Tai Chi Chuan dont il a obtenu le 5e Duan en Chine. À travers sa calligraphie, on retrouve le lien entre des idéogrammes millénaires et une pratique énergétique permettant la méditation et l’harmonie entre le corps et l’esprit.
Des lignes. Puissantes et magnétiques. Celles qui s'entrelacent et vous portent dans des compositions variées et dynamiques. Flora Aubrun AKA Gryfonne collectionne les lettrages pour créer des œuvres rythmées de pleins et de déliés dont le but est de vous plonger dans le monde poétique de la calligraphie latine.
Originaire du Maroc, né en 1964, Aziz Stitou est artiste plasticien autodidacte, installé à Mortemart dans le Limousin. D’abord photographe, ensuite laborantin photo puis éducateur, il démarre son activité dans le domaine des arts en 1997.
La calligraphie est, étymologiquement, la belle écriture, l'art de bien former les caractères d’écriture manuscrite. Celle qu’il pratique est tout l’opposé. L’écriture est, ici, suggérée et utilisée comme matière. Ce n’est plus une pensée préalable qui préside à la réalisation du tableau, c’est sa main qui survole et se pose pour laisser l’empreinte de son geste sur l’espace blanc.

Mohamed Mzidabi – Artiste peintre, performer, calligraphe
La calligraphie arabe de Mohamed Mzidabi ouvre des champs d'expression nouveaux et inattendus. Après une période qu'il qualifie lui-même de « foisonnante », il a maintenant pris un autre chemin, celui d'une symbolique graphique où les formes côtoient les couleurs pour mieux les apprivoiser. Mais avant cela, une lente et progressive gestation a permis à l'œuvre de prendre sa place sur une toile blanche qui ne demande qu'à accueillir les puissantes arabesques de Mzidabi.
Les formes jaillissantes et tourbillonnantes livrent ainsi de bien curieux messages pour celui qui sait observer. Le rouge, le mauve et l’ocre dominent le tableau, avec tout autour, ce blanc immaculé ou constellé de minuscules projections de couleur noire…