Proposé pendant les fêtes de fin d’année, Martha, aux saveurs de romance et d’humour, est une pépite à découvrir !
Martha, ou Le Marché de Richmond appartient au patrimoine lyrique germanique avec le grand succès qu’il connut en Europe mais aussi outre atlantique. C’est l’une des pièces les plus jouées en Allemagne jusque dans les années 1960, avant de tomber dans un relatif oubli.
Plantons le décor de cette histoire cocasse : en Angleterre, au XVIIIe siècle, deux jeunes filles nobles vont s’encanailler au marché de Richmond où les filles peuvent « se louer » comme servantes auprès des paysans locaux. Elles se déguisent, changent de noms, s’amusent et sont bientôt prises au piège de l’amour…
Dans un romantisme joyeux, la thématique, aujourd’hui politiquement incorrecte, se déploie avec force chœurs à l’unisson, duos d’amour et arias langoureuses.
Friedrich von Flotow a vécu une vingtaine d’années à Paris, alors centre musical mondial, où il a rencontré entre autres, Rossini, Meyerbeer et Donizetti, dont l’influence peut être entendue dans Martha. La musique de Flotow, élégante, s’avère tour à tour dramatique et drôle, avec des parties vocales exigeantes qui nécessitent d’excellents chanteurs.
« La dernière rose de l’été », mélodie la plus célèbre de Martha, repose sur un air populaire irlandais très célèbre qui a reçu l’honneur de traitements musicaux de la part de Beethoven, Gounod et Britten.
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