À sept kilomètres à vol d’oiseau au nord-est de Toulouse, sur la route d’Albi, L’Union semble une ville résidentielle comme les autres et pourtant...
La commune a été officiellement créée au cours de la Révolution par l’arrêté du 12 mars 1791 du directoire sous le nom de Saint Jean de Kyrie Eleison. Elle réunit deux communautés villageoises plus anciennes, Belbèze-les-Toulouse et Lacournaudric, qui correspondent au territoire actuel des communes de L’Union et de Saint-Jean.
Les deux communautés de la métropole toulousaine se sont tourné le dos après leur scission dans les années 1860, mais pourquoi ? Cette visite vous explique toute l’affaire : comment elles se sont regardées en chien de faïence pendant longtemps, partageant une même et seule église, mais faisant face ensemble aux crues de leur impétueuse rivière l’Hers Mort.
Au-delà de ces particularismes identitaires, L’Union est restée profondément rurale jusqu’à la fin des années 1960. Le guide vous raconte comment les terres agricoles jouxtaient les châteaux manoirs élégants des notables toulousains tels celui de Malpagat. La ville recèle aussi d’autres demeures tel le logis de la Belle Hôtesse. Celui-ci est d’ailleurs devenu par la suite une auberge qui servait d’étapes aux voyageurs et diligences sur la route d’Albi.
C’est dans son écurie que vos pas vous mèneront : vous y découvrirez ce que beaucoup d’archéologues spécialistes de l’âge de bronze et de l’époque carolingienne leurs envient : deux pirogues creusées dans le chêne. Ces vestiges y sont entreposés après avoir été découverts lors d’aménagements de la rivière de l’Hers. L’Union, une ville décidément pleine de surprises…
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