Préserver les semences paysannes, c’est défendre notre autonomie alimentaire.
Les semences sont le premier maillon de la chaîne agricole, sa racine même, et un bien commun de l’humanité. Savoir produire ses propres semences est le cœur de métier du paysan. Sans les semences, notre alimentation n’existerait pas. Aujourd’hui, il y a urgence à comprendre pourquoi elles doivent rester naturelles, libres, reproductibles et transmissibles. Pour notre autonomie alimentaire. Pour l’autonomie des paysans. Contre la mainmise de peu au détriment de beaucoup.
Haricot coco du Trégor ou épinard monstrueux de Viroflay : empreintes de poésie et de terroir, ces variétés cultivées sont menacées d’extinction. 75 % des légumes, fruits et céréales ont ainsi disparu depuis le début du XXe siècle.
Seulement 150 à 200 espèces végétales comestibles sont exploitées sur les 250 à 300 000 connues et trois d’entre elles (riz, maïs et blé) produisent environ 60 % des calories et protéines végétales consommées par l’homme. Pour préserver la biodiversité, de plus en plus de paysans prennent le maquis face aux multinationales semencières. En partant à la reconquête de leur autonomie, ils sèment l’espoir.
Rencontre animée par Françoise Vernet, directrice du magazine Kaizen, avec Bob Brac de la Perrière, Stéphane Crozat et Rudolf Vögel.
Quand ? Le 29 mars à 19 h
Où ? Goethe Institut de Lyon, 18 rue François Dauphin, Lyon 2e.
Combien ? 6€
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