Carré 35 est un lieu qui n’a jamais été nommé dans ma famille ; c’est l’emplacement de la concession où se trouve le caveau de ma sœur aînée, morte à l’âge de trois ans. Cette sœur dont on ne m’a rien dit ou presque, et dont mes parents n’avaient curieusement gardé aucune photographie. C’est pour combler cette absence d’image que j’ai entrepris ce film. Croyant simplement dérouler le fil d’une vie oubliée, j’ai ouvert une porte dérobée sur un vécu que j’ignorais, sur cette mémoire inconsciente qui est en chacun de nous et qui fait ce que nous sommes.
"La bouleversante autopsie d’une névrose familiale." - Télérama
"Avec ce film, je me suis aperçu que si je faisais le métier d’acteur, c’est que je passais ma vie avec des fantômes et que je ressuscitais des morts. Il existe un continent enfoui de notre existence que l’on ignore parfaitement mais qui agit en nous.(…)" - Éric Caravaca
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