Par Pierre Wat, professeur d’histoire de l’art, université Panthéon-Sorbonne.
Siècle de guerres, de conquêtes, de révolutions, d’empires construits et détruits, le XIXe siècle, comme sous le coup de ce trop plein d’histoire, voit le « grand genre », la peinture d’histoire, vaciller dans ce qui semble alors être l’ultime soubresaut d’une crise déjà ancienne. Pierre Wat montrera, en s’appuyant notamment sur les collections du musée des Ursulines, comment la peinture de paysage va, dans ce contexte, s’imposer peu à peu comme une autre manière – tragique – de peindre l’histoire.
Pierre Wat est professeur d’histoire de l’art à l’université Panthéon-Sorbonne. Spécialiste du romantisme européen, il a notamment publié Naissance de l’art romantique (Flammarion 1998, réédition coll. Champs Arts 2013), Constable (Hazan, 2002) et Turner, menteur magnifique (Hazan, 2010). En 2017, il a consacré un livre à la relation entre paysage et histoire : Pérégrinations. Paysages entre nature et histoire (Hazan).
Nombre de places limité. Réservation conseillée.
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