Au forum du Mucem, 24.11 à 15h15
Le passé pour comprendre
Face aux désillusions des révolutions, un certain nombre de réalisateurs arabes tentent un travail de “restauration” de la mémoire. Plusieurs films de la programmation de ces 5e Rencontres témoignent de ce mouvement dans la production cinématographique récente.
Ainsi, Badih Massaad et Antoine Waked, avec leur film Un Certain Nasser (Liban) et Ali Essafi, avec En Quête de la septième porte (Maroc) dressent le portrait de cinéastes fondateurs à l’origine du renouveau formel du cinéma de leurs pays. Mary Jirmanus Saba avec A Feeling greater than love (Liban), Yasmina Benari avec Au Balcon de Titi (Egypte), reviennent sur les luttes sociales et politiques des années 70, questionnant la notion d’engagement et les stratégies politiques à l’échelle de l’Histoire. Avec Le Roman algérien (Algérie), Katia Kameli observe le rapport des Algériens à leur histoire.
Le cinéma comme moyen d’exhumer les traces du passé : pour reconstruire des ponts entre passé, présent et futur, donner un sens au présent et témoigner d’une inquiétude, celle de l’oubli. Des films qui révèlent le regard différent des jeunes réalisateurs sur “l’histoire de leur pays”.
Intervenantes : Mary Jirmanus Saba, Yasmina Benari, Katia Kameli (réalisatrices)
Modératrice : Elisabeth Longuenesse, sociologue et arabisante, spécialiste du travail et des questions ouvrières et syndicales au Liban et au Proche-Orient.
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Entrée libre
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