13 novembre 2015. Antoine Leiris, chroniqueur à France Info et France Bleu, est seul chez lui avec son fils Melvil, 17 mois. C'est un message sur son répondeur qui l'alerte : " Coucou, vous êtes en sécurité ? ".
Il allume la télé, et sa vie bascule. Sa femme Hélène, 35 ans, était au concert du Bataclan et fait partie des 90 morts.
Trois jours après les attentats, alors qu'il vient d'identifier le corps de son épouse, il poste une lettre sur Facebook avec cette phrase : " Vendredi soir, vous avez volé la vie d'un être d'exception, l'amour de ma vie, la mère de mon fils mais vous n'aurez pas ma haine ". Ce message est une lueur d'espoir au coeur de l'horreur obscurantiste qui rassure une France épouvantée.
Aussitôt, le journaliste écrit ce qu'il vit et pense. S'y mêlent détresse et rires d'enfant, désespoir et générosité, impuissance et altruisme. " On ne sèche pas ses larmes sur la manche de la colère " écrit-il.
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