Voici un mot-valise qui mérite d’être bien analysé. En effet, la « transition démographique » est une notion utilisée en 1945 par Frank W. Notestein aux États-Unis, pour désigner le passage d’un taux de mortalité et d’un taux de natalité élevés à des taux maitrisés. Pour les marxistes, la transition vise le passage du capitalisme au communisme, généralement via le socialisme. C’est en Angleterre que naît le mouvement international des «villes en transition», initié par Rob Hopkins (né en 1968), enseignant en permaculture. Son manuel de transition, de la dépendance au pétrole à la résilience locale, popularise ce terme, repris dans l’intitulé d’un ministère. Les enjeux environnementaux se satisferont-ils d’une « transition », n’exigent-ils pas des décisions et des actions plus radicales ?
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