Festival Ciné-Palestine Marseille - Vidéodrome 2

La soirée est construite autour du focus “Permission to Narrate” (4ème édition du festival en mai dernier), et fait dialoguer deux films contemporains qui se réapproprient des archives visuelles coloniales de la Palestine avant la Nakba.
Deux gestes esthétiques et politiques qui recentrent une réalité marginalisée, restaurent la profondeur temporelle d’une mémoire, pour lutter contre sa fragmentation et continuer de se raconter au présent.

𝗧𝗵𝗲 𝗙𝗹𝗼𝘄𝗲𝗿𝘀 𝗦𝘁𝗮𝗻𝗱 𝗦𝗶𝗹𝗲𝗻𝘁𝗹𝘆, 𝗪𝗶𝘁𝗻𝗲𝘀𝘀𝗶𝗻𝗴

𝗧𝗵𝗲𝗼 𝗣𝗮𝗻𝗮𝗴𝗼𝗽𝗼𝘂𝗹𝗼𝘀
𝟮𝟬𝟮𝟰 | 𝗥𝗼𝘆𝗮𝘂𝗺𝗲-𝗨𝗻𝗶 | 𝟭𝟳 𝗺𝗶𝗻 | 𝗩OSTFR
Lorsqu’un cinéaste d’origine palestinienne basé en Écosse découvre une archive écossaise rare montrant des fleurs sauvages de Palestine, il décide de se ré-approprier les images. Ce film-essai délicat interroge le rôle de la création d’images comme outil à la fois de témoignage et de violence, lorsqu’elle est liée aux relations complexes entre les peuples et la terre.

𝗣𝗮𝗿𝘁𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻

𝗗𝗶𝗮𝗻𝗮 𝗔𝗹𝗹𝗮𝗻
𝟮𝟬𝟮𝟱 | 𝗟𝗶𝗯𝗮𝗻, 𝗣𝗮𝗹𝗲𝘀𝘁𝗶𝗻𝗲, 𝗖𝗮𝗻𝗮𝗱𝗮 | 𝟭𝗵𝟬𝟭 | 𝗩OSTFR
Partition fusionne des images d’archives de la Palestine sous occupation britannique avec des sons enregistrés auprès de réfugié·es palestinien·nes au Liban. Les films muets gardés dans des collections impériales regorgent d’histoires qui n’ont que très peu été racontées. Ces films témoignent du regard colonial et d’autres façons de voir qui s’immiscent dans le présent. Réclamant la présence palestinienne à travers le récit, la voix et le chant, déconstruisant des passés coloniaux à travers les paysages sonores d’un présent précaire, Partition est une méditation sur ce dont les corps se souviennent et ce que les empires oublient.